vendredi 10 février 2012

Enquête sur la représentation des consultations infirmières et leur place possible dans le suivi des patients atteints de maladie chronique


Les médecins des MSP et PS revendiquent d'autres façon de travailler et de suivre leurs patients.

 La loi HPST a inscrit l'éducation thérapeutique dans le code de santé publique.
Mais la mise en place des programmes d'éducation thérapeutique dans les soins de premier recours ne peut être facilement déclinée sur le modèle des programmes hospitaliers où la constitution d'équipes d'éducation est beaucoup plus aisée.

Les programmes d'éducation ne permettent pas de toucher l'ensemble des personnes concernées laissant de côté, peut-être ceux qui en auraient le plus besoin. S'il en était ainsi, nous renforcerions les inégalités de santé.

La profession infirmière est confrontée chaque jour aux besoins d'éducation des patients qu'elle rencontre à domicile, mais le temps d'éducation n'est pas pris en compte. Pourtant la pensée infirmière s'est largement développée… dans les pays anglo-saxons et au Canada, au point d'être aujourd'hui devenue une discipline professionnelle à part entière.

Nous mettons en ligne une enquête faite au mois de septembre 2011 dans les MSP en France.

Voir l'article paru sur infirmiers.com

samedi 21 janvier 2012

Le 11 octobre 2011, la Commission européenne a adopté des propositions révisées concernant les informations communiquées au patient sur les médicaments délivrés uniquement sur ordonnance. Ces propositions visent à garantir aux patients un accès à des informations plus claires et fiables.

Selon des données récentes, près de la moitié des Européens (47 %) ont des connaissances limitées en matière de santé. Les différences sont importantes entre les États membres : le pourcentage de personnes ayant des connaissances insuffisantes varie de 1,6 % aux Pays-Bas à 26,3 % en Bulgarie.
Ces études laissent entendre qu'un patient sur dix ne prend pas la dose de médicament adéquate, car il ne comprend pas les informations fournies lors des consultations avec son médecin et d’autres professionnels de santé.
Ceci a des conséquences graves sur la santé publique et implique des retombées économiques importantes pour les services de santé.
Certaines organisations affirment que l'investissement dans ce domaine entraîne des résultats positifs à long terme et permet aux patients de jouer un rôle actif dans la gestion de leur santé.
Cette question gagne en importance alors que le nombre de maladies chroniques, comme le diabète et l'asthme, ne fait qu'augmenter. Les patients devraient pouvoir gérer leur maladie chez eux plutôt que d'avoir recours à des professionnels de la santé quotidiennement.
Source

jeudi 12 janvier 2012

Vers une culture de prévention et de contrôle des infections : une responsabilité infirmière



 
Intitulée «Vers une culture de prévention et de contrôle des infections : une responsabilité infirmière», la prise de position du Secrétariat international des infirmières et infirmières de l'espace francophone (SIDIIEF) en appelle à l’ensemble de la communauté infirmière — soignante, infirmière spécialiste, gestionnaire, professeur ou chercheur en sciences infirmières — pour qu’elle se mobilise sans tarder autour de valeurs et d’objectifs communs en vue de développer une réelle culture de prévention et de contrôle des infections dans le monde.

Prise de position PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS

mardi 20 décembre 2011

Le président de la République Nicolas Sarkozy à la Maison de santé pluridisciplinaire des Vans ce mardi 20 décembre 2011

Le Dauphiné Libéré de ce mercredi 21 décembre 2011 titre en première page : "Santé en milieu rural : Nicolas Sarkozy aux Vans hier. Le Président salue l'exemple ardéchois".

Retour sur images.

Il aura fallu attendre 50 ans pour qu'un président de la république revienne en Ardèche, après le Général de Gaulle.

La plateforme "médecins" a été inaugurée en septembre 2008.
En décembre une équipe de France 3 est venue faire un reportage :



(extraits)
Le président de la République a choisi de se rendre en Ardèche, ce mardi 20 décembre, pour y aborder la thématique de la médecine de proximité. Accompagné du ministre de la Santé Xavier Bertrand et de sa secrétaire d’État Nora Berra, le chef de l’État visitera tout d’abord la station médicale des Vans et rencontrera l’équipe médicale de la maison de santé ainsi que des élus locaux. Au terme de cet échange, il déjeunera avec sept médecins généralistes et spécialistes à Joyeuse, en présence des présidents de la CSMF, du SML et de MG France…

Ce déplacement en Ardèche sera l’occasion de faire un premier bilan sur l’avancée des travaux réalisés pour la médecine de proximité, indique-t-on à l’Élysée…

L’échange que l’Élysée a voulu « direct » avec les médecins, portera sur la rémunération, la simplification administrative ou encore l’organisation des soins afin de « mesurer ce qu’il reste à faire ». Le choix de la maison de santé pluridisciplinaire Léopold Ollier de Vans n’est pas anodin…
« En 2007, deux de nos confrères étaient sur le point de prendre leur retraite et nous avons compris que si nous ne faisions rien, nous assisterions à la désertification de notre secteur, explique le président de l’association, le Dr Francis Pellet, médecin généraliste. Nous avons déposé un projet dans le cadre du FIQSV (fonds d’intervention pour la qualité des soins de ville) pour promouvoir le regroupement de professionnels de santé. Nous étions en quelque sorte une maison de santé avant l’heure »

Depuis 2009, la station médicale accueille des internes et des étudiants en médecine. « Cela commence à apporter une résolution aux problèmes de démographie médicale, confie le Dr Pellet. Les anciens sont restés et les jeunes s’installent »


Explications données par le Dr Francis PELLET au chef de cabinet du président de la République et au nouveau préfet de l'Ardèche Dominique LACROIX, avant la venue du chef de l'État. Le Maire des Vans Bruno Vigier et le président de la communauté de communes Max Pradeilles sont présents.





Le président Nicolas SARKOZY, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé Xavier BERTRAND, la secrétaire d'état auprès du ministre de la Santé Nora BERRA sont venus s'informer de l'expérimentation de ce concept qui se développe en France. "500 dossiers de création sont aujourd'hui en attente et nous aurons atteint l'objectif de l'implantation de 250 maisons avec un an d'avance…"

Le Dr Claude LEICHER, récemment reconduit à la tête du syndicat des médecins généralistes MG-France et le Dr Michel CHASSANG, président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF) étaient présents aux côtés des élus locaux.

Le président a passé deux heures dans la maison pour s'enquérir des activités, des projets et pour s'entretenir autour d'une table ronde avec quelques-uns des professionnels de la maison et du pôle de santé.

Le Dr Francis PELLET a appelé à un plan national sur la place des soins de premier recours dans le système de santé.

Les infirmières libérales ont mis l'accent sur le manque de reconnaissance des temps d'éducation qu'elles dispensent au domicile des patients, sans lesquels ne pourraient être relayées les recommandations médicales.

Le président Nicolas SARKOSY et le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sont repartis avec un dossier de réflexion sur la place des consultations infirmières dans le cadre de la qualité de vie des patients atteints de maladie chronique, de l'éducation thérapeutique et de la promotion de la santé.





Le Monde.fr 20/12/11.
Nicolas Sarkozy a défendu mardi 20 décembre les réformes de son gouvernement dans le secteur de la santé de proximité devant les médecins et infirmiers d'une maison médicale des Vans (Ardèche), à moins de cinq mois de l'élection présidentielle.

Lors d'un échange avec les personnels de ce centre, le chef de l'Etat a justifié son choix de réformer le mode de rémunération des médecins libéraux en y introduisant une part rétribuant leur "mission de service public".


Nicolas Sarkozy s'est réjoui de la création de 230 maisons médicales pluridisciplinaires, notamment dans les régions considérées comme des déserts médicaux. "Nous sommes en avance d'un an sur nos objectifs de créer 250 de ces maisons d'ici à 2013", s'est-il félicité.

Le président a également défendu sa décision de revaloriser la rémunération des médecins généralistes, dont le tarif de la consultation est passé de 22 à 23 euros, et de renforcer leur formation.

"PASSERELLES" ENTRE LES MÉTIERS DE MÉDECIN ET D'INFIRMIER

Il s'est par ailleurs déclaré favorable à une augmentation de la rémunération des infirmiers, à condition de leur confier  "de nouvelles responsabilités". "Le toujours plus en faisant la même chose, je dirai non, il faut faire évoluer la nomenclature", a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy s'est aussi déclaré "ouvert" à la création de "passerelles" à définir entre les métiers de médecin et d'infirmier. "Je pense que ce n'est pas un sujet tabou", a-t-il jugé.

Le président a enfin déploré le "manque de considération" dont sont victimes à ses yeux les professionnels de santé. "Vous avez besoin que le monde politique comprenne vos problèmes, ce n'est pas toujours le cas", a-t-il lancé.

> Dauphiné Libéré : Arrivée du président à la Maison de santé pluridisciplinaire (cliquer ici).

> Dauphiné Libéré Diaporama

 

GAZ DE SCHISTE ET SANTÉ
A l’issue d’un échange avec des professionnels de santé, le chef de l’Etat s’est vu remettre par le maire de la commune, Bruno Vigier, une lettre du collectif « stop au gaz de schiste ». « Dites-leur que je n’autoriserai pas l’exploitation du gaz de schiste par fragmentation hydraulique », lui a répondu M. Sarkozy. « Je sais que Total a déposé un recours mais de toute façon, pour nous, ce sera non », a-t-il confirmé.








La prise de conscience a eu lieu en 2007. C’est le Dr Pellet qui le premier a posé le diagnostic et a alerté ses consœurs et confrères libéraux. Le médecin généraliste, installé aux Vans depuis 1983, a facilement démontré que le territoire du Pays des Vans présentait toutes les prédispositions à la désertification médicale. Et que si les prescripteurs venaient un jour à disparaître, c’est toute l’économie du secteur qui allait rapidement être affectée. Bref, qu’il y avait urgence à agir… ou à fuir.

« Un système de santé qui rend la population autonome »
Le Dr Pellet a finalement opté pour la première solution et l’association “La station Léopold Ollier” est née quelques mois plus tard dans le but de trouver un remède à l’inévitable endémie : le pari vanséen - répondre à l’urgence, sauvegarder la présence des médecins en les regroupant dans un même lieu et ainsi éviter la désertification médicale - était lancé. Avec pour objectif non seulement d’apporter une réponse médicale mais aussi « de passer d’un système de santé qui rend la population dépendante à un système de santé qui la rend autonome. » 
Explications du Dr Pellet : « Aujourd’hui, notre système est très performant mais il rend les gens très vulnérables. S’ils n’ont plus de médecins, ils ne savent plus quoi faire. » Son idée ? « Gérer le soin en priorité mais aussi la prévention et l’éducation en santé. Et ainsi passer d’une logique négative (organisation du système de santé autour du malade) à une logique positive (organisation du système de santé autour de la personne en bonne ou mauvaise santé). »

Source Dauphiné Libéré Nicolas Sarkozy au chevet de la médecine rurale

"… La maison de santé est pluridisciplinaire et delà ce sent. Dans une des salles du premier étage l'attend Jean-Michel Picard, infirmier-coordinateur. Lui a bifurqué après une cinquième année de médecine. “J'avais besoin d'une prise en charge plus globale des patients. J'ai préféré la promotion de la santé à la médecine.” Nicolas Sarkozy rebondit. “Les compétences des infirmiers ont augmenté, il faut que leur domaine de compétence augmente aussi. Chacun doit faire ce pourquoi il a été formé.” La secrétaire d'État à la Santé, Nora Berra, complète : “Maintenant on soigne des personnes, pas des maladies.”  
Dauphiné Libéré du 21/12/11. Valérie CIBOT.

Photo Radio France Drôme-Ardèche.





Un petit mot du président de la FFMPS Pierre de HAAS :
"Le Président de la République en visite chez le secrétaire de FemasRA.
L’intérêt des politiques pour le travail que nous menons est confirmé, s’il le fallait."


 

mercredi 7 décembre 2011

Assemblée générale de l'Association Station médicale Léopold Ollier

SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2011
17 h

Il sera question de faire le point sur l'évolution du projet de santé de la MSP et du Pôle de santé.

Programmes d'ETP en cours de rédaction.
Formalisation d'une structure d'appui aux actions de prévention, d'éducation et de promotion de la santé.
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Rappel soirée formation Communication :

vendredi 19 août 2011

Prévention primaire des accidents vasculaires cérébraux

Le Professeur Jean-Louis MAS, neurologue (Ste Anne, paris) et chercheur (INSERM)
rappelle qu'en France, 130 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année, soit 1 toutes les 4 minutes.

Le Pr Mas décrit les raisons de l’augmentation de l’incidence des AVC et rappelle que la prévention reste la meilleure stratégie pour lutter contre ces accidents.

> Présentation

Indépendamment des facteurs de risque classiques, il semble exister une relation directe entre survenue d'AVC et certains marqueurs socio-économiques de précarité. Ce phénomène est observé plus précocement chez les hommes jeunes que chez leurs homologues féminins, mais il est globalement plus marqué chez les femmes plus âgées », déclare le Dr Olivier Grimaud (Dijon, France)
> Lire l'article 

vendredi 29 juillet 2011

Programme national nutrition santé 2011-2015

Le PNNS 2011-2015, qui s’articule avec le Plan obésité (PO), en plus des principes généraux qui devraient reprendre en les complétant les principes du PNNS 2006-2011, sera orienté autour de 4 axes et un volet transversal.

Le premier axe s’attache à réduire par des actions spécifiques les inégalités sociales de santé dans le champ de la nutrition au sein d’actions générales de prévention. Le développement l’Activité Physique et Sportive (APS) et limitation de la sédentarité, seront développés dans le second axe. Le troisième axe propose d’organiser le dépistage et la prise en charge du patient en nutrition ainsi que de diminuer la prévalence de la dénutrition. Le quatrième axe cible la valorisation du PNNS comme référence pour les actions en nutrition ainsi que l’implication des parties prenantes.

Enfin la formation, la surveillance, l’évaluation et la recherche seront traitées dans un volet transversal.

PNNS 2011-2015
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